Le baobab d’Afrique figure parmi les espèces fruitières de cueillette les plus appréciées. Les différentes parties du baobab : racines, tronc, écorce, feuilles, pulpe, graines sont exploitées à des fins thérapeutiques, nutritionnelles et dans la pharmacopée. La pulpe du fruit est largement utilisée dans la médecine traditionnelle comme fébrifuge, analgésique, anti-diarrhéique, anti-dysentérique et dans le traitement de la variole et de la rougeole. Le “pain de singe”, est très riche en acide ascorbique (vitamine C, 2500 à 3000 mg/kg), riche dans d’autres vitamines essentielles telles que la thiamine (vitamine B1), la riboflavine (vitamine B2) ou encore la niacine (vitamine B3 ou PP). Le goût acidulé de la pulpe est du aux acides organiques tels que l’acide citrique et l’acide tartrique. Dans 100 g de pulpe du fruit du baobab, il y a 75,6% de glucides, 2,3 % de protéines et 0,27 de lipides et permet d’obtenir 300 mg de vitamine C. Les feuilles sont très riches en calcium et fer, en effet 33 grammes de feuilles sèches couvrent les besoins journaliers en calcium d’un individu: 100 g de feuilles fraîches (correspondant à 23 g de matière sèche) contient de 400 à 2600 mg de calcium. Les graines contiennent 15% d’une huile riche en acides gras essentiels (oléique, linoléique et linolénoique). La farine obtenue à partir des graines peut contenir jusqu’à 48 % de protéines et 2 % de vitamine B1.